LAnniversaire De Vincent Suite Et Fin
En écrivant une suite au récit de Tamalou « lAnniversaire e Vincent », je ne pensais pas écrire une nouvelle suite. Les commentaires des lecteurs, merci à vous, mincitent à le faire.
Qui manipule qui ? Cathy est-elle une salope manipulatrice ou une victime ? Pierre est-il un candaulisme manipulateur ou un grand naïf ?
Comme toujours jaime prendre le contre-pied de ce que lon pourrait attendre, surtout de lauteur. Souvent les apparences sont trompeuses. Le chemin qui mène à la vérité est tortueux.
Pierre pourra-t-il pardonner à Cathy ?
Avant de continuer votre lecture, prenez le temps de lire le récit original écrit par Tamalou, et la suite que jai déjà publié.
---o O o---
Cathy semble ne rien entendre. Sadressant à Abdoul, la voix de Vincent retentit :
« - Tu vas raccompagner notre amie à son mari qui a bien été patient. Je vais finir son petit cadeau.
La vidéo est terminée, je reste interdit devant mon écran noir.
Je me souviens de Cathy venir vers moi, soutenue par Abdoul qui lui pelote les fesses. Je me souviens de ce baiser langoureux quelle leur a donné avant de saccrocher à moi. Je me souviens de Vincent qui me tend cette clé USB.
Un seul mot me vient à lesprit :
« - Merde alors ! La salope.
Je réalise que je suis le couillon de lhistoire. Cathy, ma petite femme ma bien berné.
Depuis quand connaissait-elle Vincent et Abdoul ? Est-elle la complice de Vincent qui ma pour passer la soirée tous les trois ?
Moi qui la croyais victime dun violeur. Enfin lui et Abdoul, je les ai bien eus, je regrette quils ne le sachent pas.
Je doute encore, ai-je bien compris ? Je réécoute une seconde fois. Jentends à peine la voix de Cathy que je ne reconnais pas, mes yeux sont embués de larmes
tout est flou sur lécran, tout est flou dans ma tête.
---o O o---
Effondré dans mon fauteuil, face à cet écran maintenant vide, je serre les points :
« Oh la salope ! Quelle traitresse !
Jai envie de tout casser, partagé entre la colère et la jalousie.
Maintenant je sais tout. Ce soir, tu ne perds rien pour attendre. Je te prépare une séance de cinéma privée, jai hâte de voir ta tête
ta tête de traitre prise en flagrant délit. Quel mensonge vas-tu pouvoir inventer ?
Oh la salope, je nen reviens toujours pas.
Demain, je vais voir un avocat, je ne peux plus vivre avec toi. Dehors, je te fou dehors
à la poubelle.
Je me suis vengé de Vincent et dAbdoul, alors que leur seul tort a été de baiser une femme, enfin une pute, qui ne demandait que ça. Tu les as bien roulés eux aussi, tu espérais que Vincent me donne une promotion, jen ai eu une bien meilleure. Pour toi, je me suis débarrassé deux. Salope avec tout le monde.
Cathy, ma Cathy, comment as-tu pu ? Depuis, tu as surement trouvé un autre amant pour remplacer Vincent.
Ah je tentends encore, le gentil Abdoul, pas comme ce salaud de Vincent. Tu mas bien fait marcher, cest la grosse bite dAbdoul que tu voulais.
Ordure, moins que rien
Demain je passe à la banque, je change de compte, vas gagner ta vie toute seule, tu en as les moyens salope, tu sauras faire
Et je vais tout faire pour que tu perdes ton job au journal.
Humm, je rêve de te voir arriver un soir, un peu énervée mais douce avec moi, hypocrite comme tu sais si bien faire :
« - Mon chéri, aujourdhui ce nest pas le jour, au journal ils viennent de mannoncer que je ne peux plus travailler pour eux, jai compris que la maitresse du maire voulait cette place. Ce nest pas juste, tu verras ça nest-ce pas ?
« - Oui bien sûr ma chérie, il doit sagir dun malentendu.
« - Ce nest vraiment pas le jour, à la banque, le distributeur ma avalé ma carte.
« - Surement un problème technique, je passerais les voir,
Tu peux toujours attendre, tu ne verras plus la couleur de mon fric
salope.
Mon esprit envahi par la colère, je recherche une vengeance terrible
contre elle, cette fois.
Et si je retournais dans la Cité, je trouverais certainement des gros bras prêts à venir chez nous, fracturer la maison lorsque je suis absent, et la violer brutalement. Ils pourraient lenculer à plusieurs cette salope
. Mais elle est capable daimer ça et den redemander
pute.
Tiens, une autre bonne idée. Je pourrais diffuser des extraits de la vidéo de Vincent sur les réseaux sociaux, sa famille, ses amis seraient heureux de la voir dans ses exploits
Non ce nest pas la bonne solution, jaurais vraiment lair dun con
Je pourrais juste la menacer, de montrer le film à ses parents, à sa sur, pour lui faire peur
là elle va paniquer, voir une vidéo où justement elle est niquée
Ah Ah Ah ! la bonne blague
je divague.
Ma chérie, nooon, pourquoi ? Tu as pris du plaisir avec ses êtres abjects, ces gros porcs. Jai tai vu et entendu jouir avec eux, moi qui croyais que cétait sous leffet de la drogue
tu nes quune vicieuse.
Tu me donnes des envies de . Je vais saboter ta voiture, tu penseras à moi quand tes freins lâcheront
.
Quest-ce qui me prends ? Je deviens fou
Pourquoi, Pourquoi ? Je ne te rendais pas heureuse ? Pourtant, tu ne manquais de rien.
Ne crois pas ten sortir
Demain cest décidé, lavocat et la banque
pas une minute de plus avec toi.
Demain, oui demain, je serais impitoyable. »
---o O o---
« - Bonjour mon chéri, tu dors ?
Ma femme vient de rentrer, elle dépose un baiser sur mon front. Je sors de ma torpeur, ai-je rêvé ?
Cest elle, cest la traitresse ? Je ne peux y croire. Je lui rends son baiser :
« - As-tu passé une bonne journée ?
Ne rien dire, pas de précipitation, ne jamais réagir à chaud. La vengeance est un plat qui se mange froid. Il me faut prendre du recul, et surtout me calmer.
Le soir un peu distant, Cathy sétonne. Je mets ça sur le compte du travail, mes nouvelles responsabilités menvahissent.
Le matin quand Je me lève, elle dort encore.
Je lévite, je rentre très tard du bureau. Cathy me plaint de ce surcroît de travail.
---o O o---
Quelques jours plus tard, je vais consulter notre médecin pour mon check up annuel. Cest devenu un ami, nous nous voyons régulièrement.
Après les examens dusage qui me confirment que la bête est en forme, nous discutons :
« - Au fait je ne tai pas félicité, bébé cest pour bientôt ? Ta femme a arrêté la pilule, bravo.
« - Et oui, il était temps de fonder une famille, mais je me pose toujours des questions, serons-nous de bons parents ?
« - Arrête de trop te r lesprit, tu auras bien le temps quand bébé sera là. Ta femme est merveilleuse. Heureux papa.
Et il rajoute avec un petit clin dil :
« - Si tu ny arrives pas, fais-moi signe, je te montrerais. Allez ne te fait pas de soucis, Catherine va te faire de beaux s.
Je ne suis plus tout à fait sûr de vouloir devenir père avec cette salope. Mais je ne vais pas me confier avant den avoir discuté avec elle. De toute façon depuis lautre jour, je ne la touche plus, cest le meilleur moyen de contraception connu.
Dun air de conspirateur, mon ami médecin va chercher un dossier et me dit du ton de la confidence :
« - Tiens ce dossier, cest celui des tests pratiqués lorsque jai hospitalisé Cathy après votre soirée en amoureux. Les analyses ont été faites suivant la procédure, mais la police ne me les a pas demandés, laffaire a vite été classée. Je nen fais plus rien, tu peux le garder ou le détruire.
« - Merci, il ne va rien mapprendre de plus non ?
« - Il faut que je texplique que tu as absorbé le même cocktail que ta femme, mais en plus faible quantité. Ça a dû tendormir un petit temps, et te rendre euphorique, Elle, elle en a bu beaucoup, ça a dû décupler ses besoins sexuels, mais surtout ça lui a ôté toute volonté.
« - Comment ça, je pensais que cétait lecstasy qui avait eu ces effets.
« - Non, comme tu le constateras, il ny avait que quelques traces decstasy, elle a du tout vomir dans ta voiture peu après son absorption.
« - Mais alors, elle était consciente toute la soirée ?
« - Non bien au contraire, ta saloperie était bien pire, elle a dû perdre conscience assez vite, votre boisson miracle était un cocktail à base dalcool et de benzodiazépines, le mot est barbare, mais tu verras que les analyses en détectent une grande quantité.
« - Cest quoi ce truc ?
« - Je vais être un peu technique, tu pourras tout lire dans le dossier. Vous avez bu mélangé à de lalcool, du rhum ou un alcool blanc quelconque, un mélange détonnant de puissants psychotropes et danesthésiques. Ce mélange contenait principalement du GHB ou drogue du violeur qui donne un sentiment de quiétude, une désinhibition et une légère euphorie, et de la méthamphétamine appelée vulgairement "Crystal", cest une drogue de synthèse hallucinogène aux effets extrêmement puissants qui enlève toute volonté à celui qui en absorbe. Elle ne sest rendue compte de rien. Pas étonnant que Cathy ait été malade, avec une telle dose de ce mélange, ça aurait pu être pire.
« - Mais quels sont les effets ?
« - Les besoins sexuels sont exacerbés, tu as dû ten apercevoir, et on perd la mémoire. Si tu las baisé violemment sous leffet du viagra, elle nen a même pas profité, elle a peut-être eu des orgasmes, simple réflex, elle peut ne pas sen souvenir. Heureusement quelle a vomi sinon je risquais darriver trop tard pour éviter des lésions irréversibles.
Tu comprends pourquoi, je nai pas donné ce dossier à la police, tu aurais pu être accusé de viol. Je ne veux plus rien savoir, brule ce dossier. Jette cette mixture sil ten reste, et fait attention, surtout si vous voulez un .
« - Je te remercie pour tout.
« - Prends soin delle, elle est fragile ta Cathy. Cette soirée la pas mal secouée. Ce qui la le plus traumatisé, cest de ne pas se souvenir de ce que vous avez fait.
« - Elle ne men a jamais parlé,
« - Sa pudeur, surement. Elle va beaucoup mieux maintenant. Jai été heureux de savoir quelle voulait devenir mère.
« -
« - Allez à la semaine prochaine, tu nas pas oublié que nous tattendons à la maison Catherine et toi.
« - Salut, merci. Je vais faire attention. Je me rends compte que je lai négligé depuis ma promotion.
En sortant, je ny comprends plus rien, tout se mélange dans ma tête. Il faut que je lise attentivement ce dossier.
Je ne suis pas encore allez voir un avocat, ni la banque, je verrais plus tard. Pas de précipitation.
---o O o---
Le soir, je ne sais quoi dire à Cathy. Je lance la conversation une fois couché :
« - Tiens, je suis allé voir le médecin aujourdhui.
« - Pourquoi tu es malade ? Tu as besoin dune infirmière particulière.
Me dit-elle en se collant à moi, tout en me caressant le torse.
« - Non cétait juste un check up, tout va bien, rien à jeter.
« - Attends, je dois vérifier. Il na certainement pas fait tous les tests. Je dois massurer que tout est en état de marche.
Disant cela, sa main descend le long de mon ventre, attend mon pubis et att ma bite pour une caresse légère et continue. Elle me fait une grosse bise sur la joue, et descend lentement, des bises sur tout le corps pour atteindre ce quelle a en main. Petite lèche, elle tête mon gland, je vois ses joues se creuser. Elle sarrête, prend un peu de recul, me regarde satisfaite :
« - Oui, ça à lair de fonctionner. Mais on ne sait jamais, je dois poursuivre le test.
Tout en reprenant ma queue à pleine bouche.
Cette fellation me trouble, est-ce une femme amoureuse ou une traitresse qui me suce ? Je ne pense plus à rien, tout mon cerveau est au niveau de ma queue, je me laisse guider par sa langue experte.
Au bout de quelques minutes, je sens que je vais éclater et lui remplir la bouche. Elle comprend aussi que jai atteint le point de non-retour. Elle se redresse dirige ma bite vers sa chatte que je nai pas encore touchée, elle est prête, je la pénétre sans effort.
Cathy colle son corps contre moi, membrasse dans le cou, ses seins contre mon torse, son ventre contre mon ventre, nos jambes enlacées, je suis à fond en elle, seuls ses muscles vaginaux me massent lentement. Je ne tiendrais plus longtemps, le premier jet déclenche un orgasme qui la fait frémir de tout son corps, je continue à me vider dans sa chatte accueillante.
Cathy reprend son souffle. Tout en me retenant en elle, elle me murmure à loreille :
« - Restes comme ça mon chéri, ne bouges pas, je veux tout garder en moi, fais-moi un beau bébé.
Je reviens sur terre, je suis bien. Je ne bouge pas.
Cathy se lève, passage dans la salle de bain obligatoire avant de sendormir. Elle me tire par la main en riant :
« - Viens toi aussi, tu sens le bouc,
Sous la douche, nous nous lavons mutuellement, et linévitable saccompli. Ma queue se redresse, je me frotte à ses cuisses, à son ventre, à ses fesses. Tandis que je lui pelote les seins, en me regardant dans les yeux, un seul mot :
« - Je taime,
Et se met à genou pour prendre ma queue dans sa bouche.
Je lui tiens la tête, pour lui baiser la bouche par des vas-et-viens bien profonds, elle ronronne de plaisir.
Je vais jouir, elle sort ma bite de sa bouche juste pour me dire :
« - Viens, jen ai eu assez pour un bébé, et enfourne à nouveau ma bite.
Elle me regarde amoureusement, tandis que je me déverse dans sa bouche.
Une fois lavée, elle se lave les dents, et nous nous retrouvons dans les bras lun de lautre pour une nuit paisible.
En mendormant, repensant à cette vidéo et à ce que ma dit mon toubib, je minterroge encore
faire un bébé ou consulter un avocat ?
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La lecture du dossier ne mapporte pas les réponses souhaitées, bien au contraire.
Comment savoir ce qui sest réellement passé. Le seul à pouvoir me le dire, cest Vincent, mais cest le dernier à qui je voudrais le demander.
En y réfléchissant bien, nous ne nous sommes jamais fâchés. Il ma donné la clé trafiquée pour éviter une plainte, et nous navons rien dit à personne.
Il ne sait pas que je suis responsable de son agression, et ma nomination à son poste ne le concerne pas. Dautant quaprès la soirée avec Cathy, il avait certainement décidé de me donner le poste de directeur, achetant ainsi mon silence, et peut être avec lespoir de la revoir.
Il me suffit juste de trouver une raison. Un conseil pour le boulot serait parfait, ça flattera son égo que de savoir que jai besoin de lui, Idéal pour endormir sa méfiance.
Quelques jours plus tard, je prends mon après-midi pour aller le voir dans sa retraite campagnarde. Il est à peine surpris de ma visite. Bonne entrée en matière, javais raison, il semble flatté que je vienne lui demander conseil.
Nous parlons boulot, sans aucune agressivité de ma part. Ses conseils ne sont pas si mauvais, ces idées pourront peut-être maider, cest tout bénef pour moi.
Comme deux collègues qui se retrouvent après un an dabsence, quelques mots sur les collègues, lorganisation, les contrats, il sintéresse toujours à la bonne marche de la société. Je le mets en confiance, il faut quil me raconte.
Je lui apprends que suite à son agression, les malfrats qui ont piqué sa carte bancaire société, ont réussi à détourner près de 12.000 euros avant le blocage de la carte. Ça le fait rire, un bon point pour moi, je vais pouvoir le brancher sur la soirée.
« - Tu tes remis de ton agression ? Je ne tai pas demandé comment tu allais.
« - Ça va mieux, tu sais quil a fallu mopérer.
« - Oui, jai appris. Tu nas pas eu de chance.
Je joue les innocents :
« - La police na jamais trouvé tes agresseurs, elle croit toujours que cest Abdoul qui a fait le coup. Il est tombé pour trafic de drogue, il a été extradé dans son pays pour être jugé.
« - Quelle connerie. La police est nulle. Cest lui qui me fournissait, mais de là à être trafiquant. Abdoul a toujours été très dévoué, après mon agression, il a tout nettoyé chez moi, ni drogue, ni fichier porno, rien qui puisse me compromettre. Il aurait dû aussi faire le ménage chez lui.
« - Jai eu peur que la police ne trouve le film avec Cathy.
« - Il a été effacé comme les autres. Dailleurs ce serait sympa si tu me faisais une copie de cette vidéo avec ta femme.
Il se fou de moi oui. A mon tour :
« - Tu aurais dû me le demander plus tôt, je lai effacée, je ne voulais pas laisser de trace.
« - Dommage, un si beau souvenir
Abdoul, cest un brave gars, tu as vu comme il est membré, il a bien baisé ta femme aussi, il le méritait. Je lui avais promis quil pourrait faire tout ce quil voulait avec elle, il avait flashé sur elle depuis quelques temps déjà. Cathy, quelle belle petite pute ! Elle a été à la hauteur. Tu devrais me lamener un de ces jours. Comme tu le sais, je ne pourrais plus la baiser, mais la voir nue, la caresser et lui lécher la chatte, jaimerais bien.
Jai vraiment limpression que Vincent prend un malin plaisir à me parler Cathy de façon vulgaire. Je garde mon sang froid, mais jai vraiment envie de lui foutre mon point sur la figure :
« - Jai bien sur visionner ta vidéo plusieurs fois avant de la détruire, dis donc, tu y as été fort avec elle, Abdoul aussi.
« - Je vois que tu as apprécié mon cadeau. Elle était coriace, pas comme dautres, jai dû forcer sur la dose
sympa mon cocktail, aucune réaction et ça décuple lenvie sexuelle. Je nen reviens pas tout ce quon a pu faire. Tu as vu comment on la baisé ta petite femme. Tu as vu comme elle a joui avec ma bite dans le cul ? Tu as dû te branler en me regardant faire, non ?
« - Pourquoi mavoir donné ce film ?
« - Je voulais que tu saches, tu nallais pas mourir idiot. Voir sa femme se faire baiser et enculer par deux mecs nest pas donné à tout le monde. Et puis, Cathy aurait pu porter plainte en se réveillant le lendemain, cette vidéo cétait la seule façon pour que tu fasses tout pour len empêcher. Beau calcul, je te connais.
« - Tu avais lintention de me nommer directeur ? Je nallais pas gâcher mes chances.
« - Cest pour ça que tu mas amené ta femme. Tu lavais habillé en pute, rien que pour moi, cest gentil.
« -
« - Ne te fais pas dillusion, le poste de directeur naurait jamais été pour toi. Dès le lundi, je te foutais dehors. Tu dois comprendre, difficile de continuer à travailler ensemble alors que des liens intimes munissaient à ta femme, Il ne faut pas confondre le plaisir et le travail. Car je comptais bien la revoir.
« -
« - Tu as eu de la chance que je sois agressé, tant mieux pour toi. Mais jai au moins cette satisfaction de tavoir bien fait cocu. En la baisant je pensais à toi, tu ne peux pas savoir le plaisir de baiser une femme en pensant à son mari. Elle est douée ta Cathy, ce qui ne gâche rien, elle suce comme une déesse. Je lai prise partout, humm jouir dans sa bouche, dans sa chatte, et son cul, divin, que de beaux souvenirs. Tu as vu comme elle a aimé la bite dAbdoul ? Javais tracé le chemin, mais lui il la bien défoncé ta petite pute. Je peux lappeler comme ça, maintenant que nous savons tous les deux de quoi elle est capable.
« - Tout de même, jaurais pu me contenter de la voir avec toi, jétais assez honteux quelle mait vu me branler.
« - Normal, avec ce que tu avais bu.
« -
« - Ta Cathy, je ne laurais pas violée, merci pour ton aide, je voulais que ce soit elle qui me demande. Après jai sur la boisson, pour quelle soit docile avec Abdoul. Avec quelques verres, elle navait plus aucune volonté, on a pu faire tout ce quon voulait, enfin tu sais tout ça. Jespère que tu en as bien profité.
« - De là à en faire un film, et quel film ! Tu as un peu exagéré.
« - Je te laccorde, cétait peut-être un peu trop, mais javais peu de temps, une heure tout au plus. Je vois que tu as apprécié mon petit montage à la fin ? Cétait bien fait pourtant, non ?
« -
« - Avoue, en le voyant tu y as cru. Surtout ta petite femme à poil pelotée par Abdoul, je lui ai fait dire ce que je voulais.
Je ne réponds rien, je ronge mon frein. Le salaud, ça lui plait de me rappeler le plaisir quil a pris en baisant ma femme, et en me le montrant. Un vrai pervers.
Jaurais aimé lui jeter à la figure que je suis à lorigine de tous ses ennuis. Mais je préfère rester discret.
On se quitte, je suis de plus en plus troublé.
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Le soir même, nouveau visionnage, je regarde la scène ou Vincent et Abdoul la prenne à deux, Cathy à lair dun pantin entre leurs mains, mais un pantin qui jouis. Quel pied elle prend !
En regardant bien le film, je remarque des sautes dimage, comme si des parties avaient été coupées. A la fin elle est nue, je suis excité de voir Abdoul qui la caresse, mais à bien regarder, quand ils parlent, le son ne parait pas toujours synchrone. Est-ce de ça dont Vincent ma parlé ?
Je veux en avoir le cur net, comment faire ? Au cinéma, ils font de la post synchro pour les versions françaises des films étranges, il faudrait que je puisse faire appel à un technicien qui connait, mais qui ?
Lidéal serait de savoir lire sur les lèvres. Une idée me vient, je contacte à Paris linstitut des sourds-muets, il y a peut-être des personnes qui pourraient maider. La secrétaire qui décroche est très sympa, ne pose aucune question et croit mon histoire de film dont je veux reconsti la bande son. Elle me signale quun étudiant en cinéma est en train de faire une thèse sur les paroles prononcées par les acteurs dans les films muets. Lui devrait pouvoir maider.
Je fixe un rendez-vous à ce jeune, pas fâcher de se faire un peu dargent. Nous nous retrouvons dans un café du quartier latin. Ils sont deux, létudiant me présente son ami sourd-muet qui laide dans ses recherches.
Nous discutons un moment du sujet de sa thèse, inutile comme toutes les thèses, mais passionnante. Savoir ce que les acteurs du muet pouvaient dire, que ce soit Charlot ou Laurel et Hardy. Il me cite une anecdote amusante concernant Rudolph Valentino le beau ténébreux qui a fait chavirer tant de curs. Dans une scène damour avec une actrice déjà célèbre, on comprend quils ne peuvent pas se voir. Ils se sourient, linsulte aux lèvres, personne ne sen est jamais aperçu.
Nous revenons à mon problème, ils visionnent lextrait de film sur leur portable. Juste quelques minutes, je nai gardé que la fin en enlevant le son :
« - Cest tout ?
« - Oui le reste du film nest pas très bavard, jaimerais savoir comment il finit.
« - Je suis au regret de vous dire que cette copie nest pas très bonne, ce nest pas un chef duvre.
« - Je men doute, dites-moi.
« - Il fait sombre, mais elle a lair bien shootée la petite dame.
Heureusement quil ne sait pas que cest ma femme, sinon la honte.
« - Oui je pense que des hommes lont e.
« - Surement, mais là ce nest pas du cinéma, vu ses yeux.
« - Que voyez-vous dautre ?
« - Dabord, cest un montage.
« - Mais encore ?
« - Regardez cette séquence, elle na pas été tournée au même moment. Cest au même endroit, mais à plusieurs détails on voit bien quelle a été rajoutée là, pour les besoins du scénario.
Cest celle où Cathy embrasse Abdoul.
« - Voyez, la femme a lair plus en forme, disons moins shootée, elle sait encore ce quelle fait.
« - Et on peut reconsti la bande son ?
« - Là cest mon copain qui va vous le dire.
Létudiant sourd-muet est sollicité. Ils revisionnent le film, font des allers-retours, discutent un moment par geste. Il prend des notes, enfin, cela semble lui convenir :
« - Voilà à peu près ce qui se dit, pas très sexy malgré cette belle femme. On aurait pu imaginer plus coquin, vu sa tenue.
Je le laisse mexpliquer, tandis que le film se déroule une nouvelle fois :
« - Séquence sans dialogue. Baiser du premier personnage.
Elle : « Il va falloir que je rejoigne Pierre ».
Lui : « Oui, va rejoindre ton connard de mari. »
Elle : « Mon dieu ! Que vais-je pouvoir lui dire ? Pierre mon mari, quai-je fait ? Vous êtes des salauds davoir ainsi abusé de moi. »
Lui : « tu las bien voulu, on ne ta pas . »
Elle : « Tu mas e, je porterais plainte contre vous deux »
Lui : « Ce sera ma parole contre la mienne. Tu tes habillée en pute, tout le monde ta vu, tu voulais une promotion pour ton mari ».
Elle : « Salaud. Jai un mal au crane, ma tête va exploser ».
Lui : « Ça te passera. Je suis bon bougre, je vais te chercher deux aspirines ».
« - Regardez ces quelques secondes, exactement la même séquence du dessus quand elle dit :
Elle : « Mon dieu ! Que vais-je pouvoir lui dire ? Pierre mon mari, quai-je fait ? Vous êtes des salauds davoir ainsi abusé de moi ».
« - Ça arrive souvent dans les films à petit budget, il suffit de dupliquer un passage pour rallonger le dialogue. De toutes manière, les paroles sont toujours rajoutées après.
Tombant des nues, jinterviens :
« - On ne sen aperçoit pas ?
« - Parfois oui, mais lélectronique fait des miracles. Pas besoin dêtre expert, un amateur peut le faire avec les outils du commerce. On peut aussi trafiquer les voix, changer laccent, ou un homme peut faire la voix dune femme sans que cela soit perceptible.
« - Le film reprend, il lui tend le verre :
Lui : « Prends ces cachets. »
« - Là cest la séquence rajoutée, elle embrasse volontairement lautre type :
Elle : « Toi aussi tu y as droit puisque ça excite mon mari. Pierre, tu te branles toujours ? »
Lui : « Tu vas faire tout ce quon te demande. »
« - Là on revient à la suite normale, enfin je crois.
Lui : « Ferme là, ton mari nen saura rien. »
« - Elle avale les cachets :
Elle : « Juré ? Tu ne diras rien à Pierre. »
« - Là, quand elle se rhabille, regardez il y a un saut, une partie du film a été coupée, dailleurs vu les yeux de la dame, elle est complètement dans les vaps. Elle a dû avoir un réveil douloureux.
« - Voilà, cest tout.
« - Merci vous avez raison, pas très intéressant, je ne sais pas ce que je vais faire de ça.
« - Si vous voulez mon avis, ce film ne gagnera pas la palme à Cannes. Un petit porno et une histoire de cocu.
« - Merci, combien vous dois-je ?
« - Rien pour si peu,
« - Merci, une autre bière ?
Je discute encore quelques instants avec cet étudiant en cinéma qui en connait plus que moi, sur les méthodes des producteurs :
« - Je ne sais pas doù vous tenez ce film, mais ce doit être un porno de seconde zone, même pas un film. Certaines personnes sans scrupule droguent les jeunes comédiennes pour mieux r delle. Dautres ne font que faire passer des castings porno à des filles croyant commencer une carrière. Pauvres naïves.
« - Et bien
« - Si vous avez à nouveau besoin de moi, vous avez mes coordonnées, nhésitez pas.
Je suis stupéfait par ce que je viens dapprendre. Vincent quel salaud ! Ma pauvre Cathy jai douté de toi, pourras-tu me pardonner ? Je noserais jamais ten parler, quelle soirée maudite.
En rentrant le soir, je serre Cathy dans mes bras lui demandant pardon dans ma tête.
---o O o---
Vincent ma manipulé. Je menferme dans mon bureau pour regarder comment il a monté le reste du film. Après, juré je le détruirais.
Je navais pas fait attention. Maintenant que je sais, je remarque beaucoup de sautes dimages, de coupures. Des passages manquent, peut être lorsque Cathy se reposait entre deux baises. Dailleurs je ny avais pas fait attention mais la vidéo dure moins de 2 heures alors que jai attendu plus que 3 heures quand elle était avec eux. Vincent a eu le temps de trafiquer la vidéo.
Fasciné par la vision de Vincent en train de baiser ma femme, tandis quelle suce Abdoul avec un plaisir évident, je nentends pas la porte du bureau souvrir, Cathy passe la tête :
« - Que fais-tu ? Quoi, tu regardes un film porno ?
« -
« - Je ne te suffis pas.
Elle sapproche, regarde lécran :
« - Mais ? Cest moi ... Et, cest Abdoul
Cest quoi ce film ? Explique-moi.
Jéteins mon ordinateur et lui explique que Vincent a filmé toute la soirée. Comme un vrai salaud, il ma donné cette vidéo pour faire pression sur nous, pour nous empêcher de porter plainte.
Elle est abattue, baisse les yeux :
« - Tu las regardé ?
« - Oui, ça ma fait mal, très mal. Mais je nai pas pu men empêcher. Tu te souviens de ce qui test arrivé ?
« - Non, pas vraiment. Vincent nous a fait boire son cocktail. Un peu saoule, javais honte daccepter ses baisers, de le laisser me déshabiller, mais en te voyant te branler alors quil me caressait, jai été choquée. Jai voulu te faire payer de me laisser seule avec lui, de ne pas intervenir. Jai même pensé que tu étais complice, ma soumission contre la place de Directeur.
Quand Abdoul est arrivé, jai été surprise, javais peur. Je croyais que tu me regardais toujours. Je lai embrassé pour te faire souffrir, je timaginais la bite à la main, alors je me suis offerte à lui. Quand il ma baisée, jétais certaine que tu étais en train de te branler, je tai haï.
Il faisait très chaud. Vincent ma souvent donné à boire, je ne me suis pas rendu compte quil me droguait un peu plus à chaque verre.
Je navais plus aucune volonté. Je les ai laissés faire tout ce quils voulaient. Je ne sais plus quoi exactement, je me souviens seulement avoir joui plusieurs fois.
Après, jai été furieuse contre moi, de ne pas mêtre défendue et surtout davoir pris autant de plaisir. Jai essayé doublier. En oubliant ce que javais fait, joubliais aussi ta faiblesse, je suis certaine que toi aussi tu étais , je ne men suis rendu compte que plus tard.
« -
« - Je peux te poser une question ?
Me demande-t-elle en baissant les yeux.
« - Tu as regardé tout le film ?... Est-ce quils mont sodomisée ?
« - Tu ne te souviens pas ?
« - Non, mais le lendemain javais tellement mal aux fesses, que je pense que oui. Alors ?
« - Oui, tous les deux, plusieurs fois. Tu as même beaucoup joui.
« - Oh ! Quand jai compris que tu navais rien vu, je ne voulais pas que tu saches, pour ne pas te faire de mal. Je souffrais suffisamment.
Je prends Cathy dans mes bras. Je lembrasse, elle comprend que je ne lui en veux pas. Nous avons été trompés tous les deux.
Je ne lui dis rien de ma visite à Vincent, de mes angoisses en voyant la vidéo trafiquée, ni de lexpertise que ma confié notre médecin. Elle ne sait pas tout, cest certainement mieux.
Mais pour Vincent et Abdoul, je veux quelle sache ce que jai fait :
« - Il faut aussi que je tavoue quelque chose.
« - Quoi donc ?
« - Le soir à la cité, lorsque jai été acheter la drogue, jai aussi trouvé des gros bras pour un service particulier.
« - Ne me dis pas que cest toi ?
« - Si, jétais tellement en colère que jai payé des types pour casser la gueule à Vincent, et pas que la gueule.
« - Tu as fait ça ? Et si la police était remontée jusquà toi, il y a eu une enquête.
« - Tant pis, je ne voulais pas quil sen tire après ce quil tavait fait. Son agression a dépassé toutes mes espérances, tu ne le sais pas, mais il a dû être opéré, javais insisté pour quils tapent au bon endroit.
« - Non ?
« - Si, il na plus rien entre les jambes.
« - Cest horrible. Mais il la bien mérité ce salaud.
Lair rêveur, elle sourit, un regard dur dans les yeux.
« - En plus, jai acheté un gros paquet de drogue qui a été déposé dans le véhicule dAbdoul. La police a cru que cest lui qui avait agressé Vincent. Trouvant la drogue, ils ont pensé que cétait aussi un trafiquant.
« - Non ? Alors, dès le premier jour, tu savais quAbdoul
« - Je men doutais. Quand tu es sortie, il te soutenait, tu te souviens ?
« - Je ne me souviens plus très bien, tu mas porté dans la voiture, jai vomi partout
« - Oui mais en quittant Vincent ?
« - Et bien quoi ?
« - Tu mas regardé et tu as embrassé Vincent et Abdoul à pleine bouche, lui te pelotait les fesses, tu semblais heureuse.
« - Non ce nest pas vrai, je nai pas fait ça ?
« - Tu ne ten souviens pas ?
« - Non je tassure. Oh mon chéri, jai honte.
« -
Ce soir-là, nous nous sommes couchés en silence, nosant nous regarder. Cathy sest blottie dans mes bras, je lai serrée très fort. La chaleur de son corps, ses seins pressés contre moi, ont eu un effet immédiat, elle na pas tardé à sentir que je bandais. Sans bouger, elle a écarté un peu les jambes tout en approchant son pubis du mien. Sans presque men rendre compte, je lai pénétrée, ma queue a trouvé le chemin du plaisir, elle mattendait.
Seuls ses muscles vaginaux se contractaient lentement, douceur dune caresse qui ma fait tout oublier. Dans un râle, jai éjaculé trois puissants jets qui déclenchèrent aussitôt un orgasme qui la fait trembler des pieds à la tête.
Sans un mot, sans bouger, nous nous sommes endormis, lun dans lautre, nous ne faisions plus quun.
---o O o---
EPILOGUE
Le temps a passé, petit à petit nous avons oublié, enfin nous navons plus parlé de cette soirée qui a failli être fatale à notre couple. Jai détruit le film et le dossier du médecin.
Cathy a accouché dune petite fille, Lison, cest ma princesse.
Ma situation sest encore améliorée, nous avons pu acheter une maison avec un grand jardin. Avant la naissance de Lison, nous sommes allés 15 jours aux Seychelles, vacances reposantes, vacances souvenirs, lieu de notre voyage de noce.
Avec les beaux jours, je décide Cathy à laisser Lison à ses parents pour soffrir un week end tous les deux.
Le commandant du groupement de Gendarmerie avec qui je joue au bridge tous les mercredis soir, ma conseillé un petit hôtel très sympa en bord de mer, vue directe sur la plage, avec piscine et centre de fitness. A peine à 3 heures de route.
Cest un couple de jeune retraitée, Patrick et Martine, qui lui avait conseillé cette adresse, lui étant originaire de la région. Il lui a aussi indiqué quelques bons restaurants, dont un de fruits de mer sur le port, face à la jetée.
Une fois décidé à laisser Lison à ses parents, Cathy est ravie de cette escapade en amoureux.
Elle semble réfléchir :
« - Un gendarme ? Sa femme ne sappelle-t-elle pas Mireille ?
« - Je crois, oui, tu la connais ?
« - Si cest la même, je lai croisée quelques fois à la salle de gym.
« - La coïncidence serait étonnante, une grande blonde,
« - Oui, une très belle femme. Mais cest une fausse blonde, je lai vu quelques fois sous la douche.
« - Je ne demande quà vérifier.
« - Eh, mon mari ! Pas touche.
Songeur, je lui propose :
« - Nous pourrions y passer un week end ensemble, tous les quatre.
Cathy acquiesce de la tête, elle me sourit, lair rêveur.
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